Votre podologue vous conseille d’éviter la surabondance d’amorti en d’autres termes d’arrêter de « courir sur des éponges ». Ce type de chaussures créent de l’instabilité et neutralisent les capteurs plantaires qui régulent la posture.

Le concept ‘amortissement’ qui est encore l’argument choc de vente des différentes marques, n’est pas forcément ami du sportif. Le matériau amortissant filtre les ondes de choc et non pas les forces. Le confort sera augmenté mais les vibrations essentielles pour la minéralisation de l’os seront inexistantes. Voici ci dessous plusieurs types d’amortis en fonction de la matière utilisée :

– Mousse : amorti très moelleux mais peu stable
– Plaque : amorti rigide mais plus stable
– Powergris : mousse très compensée, système plus léger absorbant et stable
– Gel : moelleux, absorbe les ondes de chocs avec un effet de relance et de rebond
– Air : amorti plus dynamique mais aussi plus stable

Il faut rechercher la stabilité de la chaussure pour que le pied ait un rôle naturel d’amortisseur, de stabilisateur adaptateur et propulseur. C’est le critère essentiel de la chaussure : cette dernière doit être stabilisée avant même d’amortir. Dans le cas contraire, la répercussion est faite sur tout le corps (cheville, genou, hanche, dos).

Le chausson d’une chaussure est également un point clé de la stabilité. Il faut bien penser à prendre en compte la largeur de ce dernier quand on choisit ses chaussures :

– Différentes largeurs existent pour le même modèle ( D = classique, 2E = large, 4E = très large)
– Chaussons étroits : Asics
– Chaussons larges : Mizuno, Brooks, Hoka